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A.Bruneau - Quand j’ai eu un rêve, on m’a dit que c’était impossible.

Tout le monde pense que je suis ce gars sympas, et drôle, pour qui tout est facile,
Il n'en ait rien.

Je cache tellement de chose derrière moi...
Tellement de souvenirs,

Une enfance compliquée par des problèmes physique,
Puis en 2013, un remerciement du milieu professionnel que j'affectionne le plus,
En 2014, un échec existentielle, suivis en 2015 de la mort de ma mère d'un cancer foudroyant.
Une profonde depression  s'en suit en 2016, et, alors j'avais mis un terme à la radio, elle me retrouve.

En 2017, une opportunité m'est offerte, et depuis ce jour, j'ai changé,
Je suis né une nouvelle fois, avec le cœur toujours en hémorragie, mais il se soigne, comme il peut.

" La vie n'est pas toujours rose " , et pourtant, elle offre quelques fois de belles choses.
Une opportunité, une rencontre, une chance de se sentir vivant, parmi les siens.

Peu de chose peuvent aujourd'hui me rendre vivant, étant déjà pas mal amoché par la vie,
Et pourtant, je suis bien là, ou je veux être.
J'ai pris de gros risques, j'ai foncé, j'ai exploité ma chance au maximum, allant parfois jusqu'à la limite de ce qu'elle avait à m'offrir.

J'ai été le seul, car personne ne croyait en ce que je faisais, ni ce que je voulais faire, car, ce n'est pas un métier mais une passion.
Je me suis battu, j'ai travaillé sans relâche pour créer ce que j'avais envie de vivre.

J'ai pris des claques, j'ai eu des moments de doute,
Je suis retombé de nombreuses fois, en depression instantanée, cachée par de l'humour ou du silence,
Car je ne voulais pas qu'on me trouve affaibli, ni incapable,
Alors j'ai continué, d'insomnie, en insomnie, j'ai pris sur moi,
J'ai encaissé comme j'ai pu, pour être le plus fort lors de ce combat,

Croire en ce que tu fais,
Ne jamais relâcher ses efforts,
Car un jour, toi, ton rêve, et ta passion,
T'offrions ce que tu mérites,

N'abandonne jamais, qu'importe les avis,
Qu'importe ce que les gens te disent,
Ils ont tous été dans le même rêve que toi,
Et se sont battus pour réussir,

Alors pourquoi tu n'y arriverai pas ?
Ils te diront de te sécuriser, d'aller faire ce que tout le monde fait,
De laisser tomber tes idées pour prendre les leurs,
Mais eux même les ont abandonnés pour créer leur vie.

Regarde les, ils sont tous fier d'avoir pris des risques,
De s'être planté quand ils croyaient réussir du premier coup,
Ils se sont battu pour créer leur avenir, avec leurs envies,

Alors crée le tiens,
Et bat toi pour tes idées, tes projets, tes envies,
Concrétise ton rêve en vie,
Et vis dans ton rêve,
Devant la fierté de ceux qui n'ont jamais cru en toi.

Regarde ceux qui ont brisés leur rêve pour trouver le refuge,
Regarde ceux qui ont abandonnés alors qu'ils avaient tout pour réussir,
Regarde ceux qui t'ont demandé de laisser tomber, pour voir leur fierté dans leur regard,
Regarde ceux qui t'ont suivis, soutenus, et aidé à créer ta vie,

Regarde en arrière pour voir tout ce que tu as gagné ou perdu,
Regarde en arrière pour revoir ton travail acharné,
Regarde en arrière pour voir les chemins que les gens ont pris,

Et pour finir,
Regarde toi, pour voir enfin celui que tu as toujours voulu être,
Regarde toi, pour voir ta réussite,
Regarde toi, et regarde ceux qui sont fier de toi.

Car de toute façon, un jour,
Toi aussi, tu pourras être fier de toi.

A.Bruneau - Quand j’ai eu un rêve, on m’a dit que c’était impossible - 2019

A.Bruneau - Soixante



                                   60.

Plusieurs années ont passées, et j'ai toujours cette même impression.
Celle ou, un jour, un soir, une nuit, ici, ailleurs, j'arriverai à te revoir une nouvelle fois.
Je fais des rêves totalement débile, dans lesquels nous nous retrouvons autour d'une partie de dés,
Je fais celui qui ne sait pas, celui qui ignore volontairement sa situation,

Parce que je ne peux pas réaliser ma vie en avouant cet échec,
J'aurais beau le nier chaque jour, il n'en sera rien,
Je t'ai laissé partir alors que nous avions tous besoin de toi,

Le temps passe et j'ai toujours cette même amertume,
Celle de me réveiller chaque jour,
En réalisant que tu n'est plus là,

Peut importe ce que je fais dans la vie,
J'ai toujours voulu faire en sorte de te rendre fière,
Pourtant je parle à du vent,



Je regarde le ciel par un temps ensoleillé,
Et je ferme les yeux, j'écoute, j'entend,
Je te vois, partout, nulle part, dans mon imagination,

Comme le chante un artiste, tu vas me manquer,
Mais tu me manque déjà depuis si longtemps,
Je regarde chaque jour par la fenêtre en espérant te voir revenir de ton voyage,
Celui que tu as décidé de faire,

Aucun moyen de communication depuis tout ce temps,
Aucune nouvelle depuis tant d'années,

Je ne viens pas te voir,
Ne m'en veux pas, mais je n'y arrive pas,

Car ce jour, devra me confronter à cette vague scélérate dont je ne reviendrait pas,

Et pourtant la tempête est passée,
Le cargo est sur les flots et avance au grès du vent,
Mais la réalité est que le capitaine navigue près des côtes de peur de couler,

Je suis à l'équilibre,
Je n'ai rien fait pour cela, et pourtant, tout fonctionne,

Je n'attend qu'une seule chose,
Pouvoir te retrouver,

Et fêter ce jour comme il se devrait,
Même si en souffler soixante,
Ne m'éloignera jamais de toi.



A.Bruneau - Soixante - 2019 - @7 Production